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(…) et à chaque fois c'est pareil on ne peut faire autrement que de commencer par la première, la seconde, elle, bien que tout aussi déterminée, passe la rampe avec moins d'effroi, quand la troisième arrive sans éclat, tant elle sait le prix et l'orgueil dans tout ce qui la précède et voudrait la suivre néanmoins… enfin se présente la quatrième du texte sur un rythme de croisière, une cadence routinière voire autoroutier car la phrase est une route qui part d'un ici pour foncer stylo bille en tête vers ce bout du bout d'elle-même aussi ridicule qu'inommable alors que, dans la foulée de la cinquième il faut que tout soit bel et bien installé puisque plus personne ne compte à l'entour ni ne fait attention à l'ordonnancement cardinal des phases précédentes de la route pavée de bonnes & de mauvaises tensions maillées sur un canevas papelard et ce n'est qu'ensuite, que chacune d'entre elles, essaiera de se singulariser comme faire se peut — anticipant sa paralysie programmée — par l'attaque, la longueur, la musicalité, l'absence ou l'abondance de tel ou tel élément syntaxique précis ou précieux ; première et dernière pendeloque du lustre accroché dans le hall d'entrée au bas de l'escalier (…)